Amis d'Antan
Ils etaient, elle et lui, camarades de lycee
Quand de jeunesse, les marronniers bourgeonnaient
Et de promesse, le monde entier scintillait.
Vers l'avenir,
Ils dirigeaient leurs fronts lisses et sereins.
Un monde nouveau, ils voulaient en faire,
Jeunes lyceens, au regard franc et au visage clair.
Des lendemains qui chantent,
Des gens qui dansent
Autour de tables croulant sous l'abondance.
Des continents sans frontieres,
Un pays sans guerre.
Ils feraient disparaitre souffrance et misere,
Comme on bifferait des facteurs communs
Dans leurs classes de maths, tot le matin.
L'algebre, ils le connaissaient bien,
Detresse et haine, ils n'en savaient rien.
Mais faim, violence, division et honte
Les attendaient, au bout de l'horizon.
Jeunes lyceens, au regard franc et visage clair
Passionnes de semer du bonheur sur la Terre,
Se hatant vers le futur, coeurs chevaleresques
Ils oublierent de s'aimer, en toute tendresse.
Yasunari Kawatunglam
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